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| Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE | |
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Auteur | Message |
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Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Dim 3 Juin - 22:01 | |
| Episode 1Approchez gentes damoiseaux et belles dames ! Venez écouter l’histoire du Carré d’As !! Qu’ils soient de noble compagnie ou de basse extraction, aujourd’hui tous connaissent cette ligue entrée dans la légende du Joyau de Lanever ; mais il n’en a pas toujours été ainsi !!! Laissez moi vous parler des début de cette compagnie…
Des origines du Carré d’As, on ne sait en réalité que très peu ; mais cela ne fait que renforcer le mythe qui entoure cette ligue ! Cependant, moi, je peux vous parler de leur toute première mission… et oui… j’y étais… Mon nom jeune insolent ?! Sirius Triste-vent ! ^^
Au commencement, nous n’étions que six, et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne roulions pas sur l’or… Tous des déchus, des parias ou des rebuts du Ragnarok ! Je me souviens d’eux comme si c’était hier… Kallista Beryl, l’elfe de Lanever au sourire si séduisant… Dilath Larath, le plus fourbe des Lions qu’il m’eut jamais été permis de rencontrer au cours de ma longue existence… Ombre Longue, un mage originaire de l’empire du Griffon ; et comme tous les siens, peu recommandable : un pyromane fanatique de la pire espèce, adepte de la rédemption par les flammes… Shinku une barbare des plaines d’Avagdu, farouche guerrière et excellente apothicaire du fait de son éducation Syhar… Il y avait aussi Lahard le nain ; comme tous les siens, sa beauté était inversement proportionnelle à ses talents de combattant ; il était impitoyable, et tout nain qu’il soit, j’éprouve aujourd’hui encore une certaine sympathie à l’égard de ce nabot qui plus d’une fois me tira d’un mauvais pas… Hum à propos de nains mon père m’enseigna autrefois un dicton fort inspiré à leur propos : « C’est en forgeant que l’on devient fort con »… Et enfin, il y avait votre serviteur : Sirius Triste-vent ! Ah vous m’auriez connu à l’époque… J’étais encore un jeune elfe, un mage tarot plein d’espoirs et bercé d’illusions, rêvant de m’élever au dessus de la masse, de quitter cette ville basse qui m’avait vu naître, ces quartiers que j’exécrais et que j’ai finit par aimer…
Mais revenons en à cette première aventure je vous prie… Une des plus formidable mission dont une ligue puisse rêver… Bien que nous ne primes vraiment conscience de ce que nous avions réalisé que bien longtemps après avoir exécuté notre contrat…
La jeune ligue du Carré d’As avait moins d’un mois d’âge, et ne pouvait à l’époque se vanter d’aucun des exploits qui font aujourd’hui sa renommée… C’était en été, l’été des prémices de ce que nos historiens nomment de nos jours « la danse du Scorpion », les débuts de cette guerre qui devait bouleverser Aarklash comme chacun ne le sait que trop bien…
Nous avions été contactés par Mara de Sourac, une véritable beauté, splendeur de la ville haute, qui nous avait confié la mission d’enlever un dénommé Vonros. Les enlèvement n’étaient pas vraiment notre spécialité, et pour ma part, bien qu’élevé dans ce que les nobliaux nomment dédaigneusement, du bouts de leurs lèvres poudrées : « ville basse », cette idée d’enlèvement me répugnait ! Cependant, l’or nous manquait à l’époque, nous étions au sens littéral « sans un ducat »… Entre nos vies et la liberté de ce Vonros, nous n’hésitâmes pas bien longtemps ! Mara de Sourac avait déjà tout prévu, notre mission s’annonçait des plus aisée : capturer Vonros dès que celui ci débarquerait de La Vertu, un navire à la sombre réputation de pirate et d’esclavagiste qui devait faire relâche le soir même dans le port de l’Ondine… Vonros devait ensuite être livré dans le Drakaër…VIVANT ; notre charmante employeuse avait été très clair à ce sujet… enfin c’est ce que m’apprit par la suite Dilath, car pour ma part, hypnotisé par les yeux de notre comandataire, je n’avait pas relevé un traître mot du plan qu’elle nous avait énoncé !
La nuit venait à tomber quand nous primes position sur les docks de l’Ondine, les auberges se remplirent, s’illuminèrent, puis se vidèrent et nous attendions toujours l’arrivé de La Vertue… Yllia était pleine, à la fois une aubaine et une malédiction, car si la Lune illuminant la nuit nous permettrais de repérer le navire sans difficultés, nos agissement aussi se feraient à découvert, or le quartier était sous le contrôle des Nochers, des gens ma foi fort sympathiques, quand on les compte parmis ses alliers or là…ce n’était pas le cas ! Pour ma part, tout occupé que j’étais à contempler le reflet de la déesse Lune dans l’eau, je ne vit pas le temps passer ; et je ne sortis de ma torpeur qu’aux environs des 4 heures du matin lorsque Ombre Longue m’annonça que La Vertu venait de jeter l’ancre et qu’une partie de l’équipage s’apprêtait à mettre pied à Terre. En réalité, seuls 5 hommes quittaient alors le navire : 4 solides marins encadrant celui qui correspondait à la description que Mara avait fait de Vonros… Voilà qui changeait la donne ; Vonros était prisonnier de l’équipage de La Vertue, il ne s’agissait plus d’un enlèvement mais d’une mission d’extradition ! Voilà qui était plus dans nos principes ! Rompus à l’usage des armes, Lahard et Shinku proposèrent de passer immédiatement à l’assaut, de profiter de l’absence de témoins pour passer l’équipage par le fil de l’épée alors qu’il se trouvait encore sur les quais et de remplir ainsi ce contrat au plus vite. Pour ma part, cela me convenait, plus vite nous aurions libéré le Sieur Vonros, plus vite nous toucherions notre solde… et mieux encore, plus vite nous reverrions la belle Mara. En revanche, nous eûmes toutes les peines du monde à convaincre Ombre Longue que le recours à un mur de feu n’entraînerait que la destruction de la moitié du port et la mort de notre cible. Enfin, quand tous furent convaincus que face à un équipage pirate, la violence était le seul recours possible, nous passâmes à l’attaque. Après avoir invoqué un serviteur arcannique, j’emboîtais le pas à mes compagnons qui, les armes au poings, se ruaient déjà vers les marins et leur prisonnier. Dégainant mon fidèle pistolet, je me postais aux côtés du mage de feu, à une distance respectable du combat qui allait avoir lieu. Sortant une gemme de son écrin, Ombre Longue eu un sourire mauvais, avant de me lancer un de ses « Belle nuit pour un autodafé ! » Nos adversaires étaient encore loin, nous n’étions ici qu’un soutien mystique, inutile de nous exposer à la mêlée, aussi nous eûmes tout le loisir d’apprécier le combat que livrèrent nos amis. Alors que les marins sortaient leurs cimeterres, le nain frappa leur meneur de sa lourde hache qu’il surnommait affectueusement « Double Lame » ; il y eu un horrible tintement de métal lorsque l’arme du pirate s’écrasa sur le sol, puis un bruit sourd, bien plus terrible encore lorsque sa main tranchée nette suivit dans un flot de sang ! Le crie du malandrin déchira la nuit ! Mais vive comme l’éclaire, Kallista mis fin à son agonnie, les sons furent étouffés par un gargouillis infâme lorsque l’elfe transperça la gorge du marin d’un geste remarquable d’élégance, contrastant formidablement avec le coup que le nain venait de porter. Chargeant, Shinku empala de sa lance l’un des geôliers de Vonros qui mourut sur le coup, son corps emprisonnant dans la mort l’arme de son ennemi. Hurlant des ordres en une langue que je ne connaissais pas, le plus grand de nos adversaire, un colosse, qui maniait à la fois un bouclier et une épée longue sans en paraître le moins du monde gêné, voulu profiter de l’occasion : alors que la barbare se démenait pour libérer sa lance de son étreinte mortelle, il se rua à l’assaut ! C’est le moment que choisit Dilath pour attaquer, jusque là caché parmis les ombres, il apparut soudainement et engagea cet enragé avant qu’il n’ai le temps d’atteindre notre amie. Cependant, cet adversaire était d’une trempe bien supérieure à celle de ses congénères, et même à trois contre un, l’homme, l’elfe et le nain ne parvenaient pas vraiment à prendre l’avantage face à ce fou furieux qui bien que saigné à blanc se refusait à rompre le combat. Je restait muet d’admiration devant un tel acharnement avant de comprendre enfin… une diversion ! Ce géant était en train de se sacrifier pour permettre à ses deux suivants de s’enfuir ! En effet, alors que toute notre attention était concentrée sur le combat, les deux loups de mers restant entraînaient Vonros en courant dans une ruelle sombre. Shinku qui avait enfin réussi à dégager son arme du corps sans vie de sa première victime les prit en chasse. Alors qu’Ombre Longue incantait un trait de mana à l’intention du colosse, j’usais d’une des lames de mon jeu de tarot pour transformer mon familier en une forme humanoïde qui prit immédiatement mon apparence. Courant au côté de mon jumeau magique, j’entrepris de rejoindre les fuyards en passant par une rue parallèle à celle qu’ils empruntaient dans leur course folle. A la première intersection, mon sosie et moi même leur barrions la route ; omnibulé par mon tour de passe-passe, l’homme qui retenait Vonros ne comprit qu’une fois la lance de Shinku au travers du torse que la barbare n’avait jamais cessée de les talonner. Son prisonnier mis cet instant à profit et après avoir remonté sa cape d’un geste théâtrale, le Sieur Vonros disparut dans une ruelle obscure, notre récompense, et une occasion pour moi de briller devant Mara s’évanouirent avec lui. C’est donc sans le moindre remord que j’appuyais sur la gâchette, envoyant en enfer mon adversaire qui avait commis la bévue de laisser s’échapper l’homme qui portait sur ses épaules le poids de mes rêves les plus fous !
Le combat avait attiré l’attention, les habitants hurlaient à la garde ; mais avant que la milice…ou pire, les nochers ne cernent le quartier, nous avions quitté les lieux et gagné une taverne de bon alois… Vous savez dans le métier de franc ligueur, il y a toujours une occasion quelconque de boire ; que ce soit pour célébrer une victoire ou oublier un échec…(La suite demain... ^^ J'ai pas eu le temps de me relire et de mettre en page avec les couleurs et tout et tout... n'hésitez cependant pas à critiquer dans le topic "critique de L'EPREUVE DE LOYAUTE" section "autres"! ^^)
Dernière édition par le Dim 3 Juin - 23:35, édité 1 fois | |
| | | Guillaume
Nombre de messages : 14 Age : 37 Localisation : Cergy Date d'inscription : 03/06/2007
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Dim 3 Juin - 22:43 | |
| j'aime bien ^^ Vivement le prochain resumé (de la partie d'hier ^^) J'passe pour un grooos con ^^ qui veut tout cramer ^^ normal normal ^^ pyromane un jour pyromane toujours ^^ | |
| | | Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Dim 3 Juin - 23:48 | |
| C'est vrai qu'avec ta robe rose trouée... c'est d'un distingué... lol | |
| | | Antoine Flooder Professionel
Nombre de messages : 116 Localisation : Conflans Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mar 5 Juin - 16:47 | |
| Pas mal du tout! c'est très bien romancé.... Juste une erreur... Malgrés les apparences, Ombre longue est un natif de la ville basse et non un akkylanien refoulé.... | |
| | | Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mar 5 Juin - 19:01 | |
| Oki j'ai refait l'erreur dans la suite je corrigerais le tir une fois la première mission terminée! | |
| | | July
Nombre de messages : 23 Age : 35 Localisation : Conflans ste honorine Date d'inscription : 03/06/2007
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mar 5 Juin - 19:02 | |
| Trop bien écrit la partie remonte a loin, c sympa de pouvoir relire ce qu'il s'est passé (surtout quand on s'en souvient quasiment pas ) j'espère que la suite sera aussi bien (<== juste parce que j'adore^^) | |
| | | Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mar 5 Juin - 19:02 | |
| Episode 2L’histoire aurait pu s’achever ici… mais le destin est un fleuve, un fleuve long et capricieux. Et j’aime aussi à penser qu’il a le sens de l’humour, car c’est l’homme que nous avions tant cherché à capturer qui nous mis finalement la main dessus !
Comme de coutume, le nain avait bu plus que raison, et une fois de plus, il avait réussi à nous entraîner à sa suite… Kallista et Shinku, l’une plus sobre qu’un pape akylannien, l’autre plus immunisée aux effets de la boisson qu’un patriarche nain, avaient regagné le repaire bien avant que les première lueurs de l’aurore n’embrasent la cité des voleurs. En revanche, le Soleil presque à son zénith nous trouva, Lahard, Ombre Longue, Dilath et moi, louvoyants d’un pas mal assuré d’auberges en auberges à la recherche de compagnons de beuverie… Il devait être près de 2h après midi quand la bière de Tir Na Bor eu finalement raison de moi… Complètement ivre, je m’écroulais devant « l’Auberge du Chat Noir » à l’intérieur de laquelle l’homme et le nain entreprirent de me traîner tant bien que mal. Ils passaient la porte de l’établissement, me portant avec difficultés quand au travers des brumes de l’alcool j’entrevit un homme à fière allure leur proposer son aide… De surprise, mais amis me lâchèrent ! Heureusement pour moi, avant même d’avoir atteint le sol, j’avais replongé dans un sommeil comateux peuplé de mille Maras de Sourac, toutes plus inaccessibles les unes que les autre…
La gueule de bois… sans doute l’ennemi que le franc ligueur rencontre le plus souvent au cours de ses péripéties… Pour ma part, j’estime y avoir eu droit plus qu’il n’en faut, mais on vous le dira partout : les elfes ne supportent pas l’alcool !
Sept heures sonnaient lorsque l’œil vitreux, j’émergeais de mes cauchemars aux relents d’éthylène. Le son des cloches du temple de Lahn appelant les fidèle à la prière du soir raisonne encore douloureusement dans mon crane à ce souvenir ! Tiré de ma torpeur par ce vacarme de tous les diables, je me redressait difficilement sur la banquette où l’on m’avait relégué… Me tournant vers la table à mes côtés, je me crut encore prisonnier des effets de cette maudite boisson nanesque ! Pourtant, après m’être vidé sur le visage un pichet d’eau qu’une serveuse apportait a un jeune couple au fond de la salle, je ne pu douter d’avantage ; Vonros, le Vonros qui nous avait tant fait courir était là, discutant sereinement avec Dilath et Ombre Longue !
Mon épouse m’en fait souvent le reproche, au réveil, je n’ai pas les idées des plus claires… alors je vous laisse imaginer ce qu’est pour moi un réveil qui suit l’ingurgitation de près de 2 litres d’eau de vie de basse qualité ! Ne voyant pas le nain, je m’imaginais le pire, me redressant le plus « vivement » que le permettait mon état… hum en réalité, sûrement trop rapidement pour la loque imbibée d’alcool que j’étais ce jour là, car à peine debout je retrouvais cette sensation de vertige si désagréable et manquais de m’affaler à nouveau ! Quoiqu’il en soit, une fois l’impression de nausée passé, je ne trouvais rien de plus inspiré à faire que défier Vonros en duel pour avoir occis un nain certes, mais un nain de mes amis ! Mes provocations ne rencontrèrent que l’hilarité générale… -« En voilà des manières de remercier ton bienfaiteur Sirius ! Est-ce là toute la reconnaissance dont les elfes sont capables ? » me réprimanda Dilath. Le Sieur Vonros parut amusé de tout ce remue ménage et me proposa de m’asseoir a « sa » table ! D’abord réticent, je finissais par m’exécuter en voyant mes compagnons perdre patience.
Vonros était un homme de grande taille à la carrure de gladiateur et pourtant, tous ses gestes trahissait l’élégance des plus fines lames ; âgé d’une bonne quarantaine d’année, il en paraissait aisément 10 de moins. Il avait du être un redoutable bourreau des cœurs dans sa jeunesse, et aujourd’hui encore, s’il on en croyait les regards en coin que lui jetait les serveuses, il dégageait toujours un certain charme. Par ailleurs, pour quelqu'un qui avait passé les dernières semaines a fond de cale, ses vêtements déchirés et ses favoris quelque peu négligés mis à part, il semblait bien portant et encore plein d’énergie. Cependant, ce qui me frappa le plus, au moment où mon regard croisa le sien, ce fut cet œil -cet œil unique car notre homme était borgne- et qui pourtant brillait d’un éclat bien plus vif que celui du commun des mortel ! Ce regard était celui d’un faucon, d’un tueur, une fenêtre ouverte sur une âme en acier trempé ; et je remercie encore le ciel que mes provocations aient été ignorées ! Il attendit que j’ai finit de le dévisager pour se présenter à moi sous le patronyme de Vonros que je lui connaissais ; un Cadwë originaire du royaume d’Alahan ainsi que son accent le laissait présager. Ce spadassin avait selon mes amis une mission à nous confier, une mission qui pouvait nous rapporter gros ! Aussi le nain était-il partit en toute hâte réunir le reste de la ligue... Cela m’arracha un rire que mon mal de crane me fit bientôt regretter. Aucun nain n’a jamais sut résister à l’appel de l’or ! Et dire que je m’étais inquiété pour cette demi-portion…
Le borgne était un voleur, il avait contracté d’importantes dettes de jeu et fui Cadwallon pour éviter bien des désagréments à sa sœur Naneï… quand on connaît un peu la réputation des Usuriers chargés du recouvrement de ce genre de dettes, on comprends facilement le raisonnement qu’il avait du tenir. Hélas pour lui, il fut retrouvé par ses créanciers, sans notre intervention et le recours à sa cape magique (un héritage familiale), il n’aurait sans doute jamais revu la lumière du jour ! Il paraît que les Usuriers n’hésitent pas à vendre aux alchimistes, les organes encore palpitants de ceux qui sont assez fous pour leur laisser des dettes !
Protéger un homme recherché par les Usuriers n’est pas une tache à prendre à la légère ; on peut en effet difficilement se faire pires ennemis que ces sadiques en notre belle cité. Mais Vonros nous faisait une offre de celles qu’on ne peut refuser ! Il avait besoin d’une escorte pour retourner voir sa sœur Naneï dans le quartier de Den Azhir et s’excuser auprès d’elle ; cela ne devait pas prendre plus de deux heures et en retour, nous devions toucher la somme colossale promise pour sa capture ! Une mission des plus périlleuse… et qui plus est, le temps jouait contre nous ; le Soleil commençait déjà à descendre à l’horizon ! Or après la tombé de la nuit il est quasiment impossible d’entrer dans la ville haute, alors je ne vous parles même pas du quartier ducale dans lequel résidais Naneï ! Vonros nous proposa donc de nous mettre en route sur le champ ; attendre le retour du nain et des filles eu été trop long. Et par ailleurs, Dilath, expert en la matière, nous fit remarquer que 4 hommes étaient plus discrets que 7 ! (je vous laisse corriger tout ça et part m'occuper de la suite! ^^)
Dernière édition par le Jeu 7 Juin - 16:58, édité 1 fois | |
| | | July
Nombre de messages : 23 Age : 35 Localisation : Conflans ste honorine Date d'inscription : 03/06/2007
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mar 5 Juin - 19:15 | |
| c'est pour ca que vous etes si riche^^ sympa encore cet épisode on reconnait bien sirius et sa faible resistance a l'alcool^^ (quoi que 2 litre c pas mal ) stylé Vonros ^^ | |
| | | July
Nombre de messages : 23 Age : 35 Localisation : Conflans ste honorine Date d'inscription : 03/06/2007
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mar 5 Juin - 19:17 | |
| j'ai oublié ==> ^^ | |
| | | Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mar 5 Juin - 19:27 | |
| Décidemment j'adoooore ce genre de coms!!! lol Je fignole la suite et j'envois le tout... ^^ "2 litres"?! Oula j'ai mis la barre haute en faite... bon c'est bel et bien une fiction! | |
| | | Guillaume
Nombre de messages : 14 Age : 37 Localisation : Cergy Date d'inscription : 03/06/2007
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mar 5 Juin - 22:56 | |
| ouééééé trop bien ^^ t'es pas mauvais a lecriture jeune padawan tu sais ^^ et de la part d'un grd lecteur de frantasy c'est un compliment XD
Bref vivement la suite, parce que la a part la super breuverie de Sirius... ba voila quoi ^^
L'episode de la cape foireuse a la prison ^^ mdr si y'a bien un truc dont je suis content c'est bien ca ^^ ( le regarde d'antoine en train de chercher partout dans son bouquin comment repondre a ce truc foireux... mitique XD)
Bref ^^ a quand le prochain episode!!!! | |
| | | Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mer 6 Juin - 12:47 | |
| Tu vas me faire rougir vil flatteur! L'épisode de la cape... ça c'est un moment que j'ai pas intéret a foirer... lol tu me tuerais... et tu aurais ptet raison! ^^ | |
| | | Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mer 6 Juin - 17:46 | |
| Episode 3
Nous arrivâmes à la porte Nord ; séparant la Soma, fief des voleurs, de Den Azhir, le quartier Ducal, avant même que la relève des gardes de 20 heure n’ai lieu. Nous avions marché comme des forçats pour mieux repérer d’éventuels suivants, mais l’air frais m’avait fait le plus grand bien, et sous l’effet de l’adrénaline j’avais achevé de dessaouler.
Cependant le plus dur restait à faire : franchir la grande Place des Fauves et le barrage de la milice… En effet, depuis l’instauration du système de duché à Cadwallon les 4 principaux accès à la ville haute sont gardés nuit et jour ; nul ne peut pénétrer armé au sein du quartier noble ! Hum en réalité, il y a des exceptions à cela, mais de façon légale, aucun homme, elfe, nain, gobelin ou autre humanoïde mesurant plus de 1m ne peut y porter une arme et ce quelle que soit sa nature. D’où le florissant commerce des porteurs d’armes ! Ces hommes atteints de nanisme, louent leurs services à ceux qui ne souhaitent pas s’aventurer dans la ville haute privés de leur équipement martial. Contre une rémunération plus ou moins honnête, ils guident leurs clients à travers le quartier chic tout en portant leurs armes ; armes que leurs employeurs ne peuvent utiliser qu’en cas de légitime défense.
Désireux de conserver notre harnachement guerrier à porté de main, nous nous entichâmes donc des services de deux de ces gniards ; les sélectionnant avec soin parmis la véritable petite armée de porteur qui démarchait toute âme qui vive s’aventurant sur la Place des Fauves.
Ah… la Place des Fauves… une place gigantesque et toujours bondée où se côtoient nobles et pauvres, miliciens et voleurs, le tout dans une ambiance des plus électrique ! Aussi, et pour pouvoir assurer la sécurité de notre employeur, nous avions conclu avec les porteurs de ne leur remettre nos armes qu’au tout dernier moment ; ceux ci nous suivirent donc à distance respectable -comme le voulait l’étiquette que les nobles leur avait inculqué- alors que nous entamions la traversé de la grande place en direction des lourdes portes d’aciers derrière lesquelles se devinaient déjà les hautes tours de Den Azhir.
Engagés pour servir de gardes du corps, nous ne voulions pas donner à Vonros l’impression de voler notre salaire ; jusque là, nous n’avions rencontré aucun problème, mais il ne fallait pas pour autant relâcher notre vigilance. La « clairière » comme l’appellent les miliciens grouillait de son agitation coutumière, nous adoptions donc la configuration la plus efficace possible en ces lieux bondés pour protéger notre client ; Dilath ouvrant la marche, traçant à travers la foule de badauds un sillage pour notre borgne qui le suivait de près, Ombre Longue protégeant son flanc droit et moi même le gauche. N’accordant qu’une confiance très limité en nos « gniards de compagnie », je profitais du couvert offert par l’étalage d’un chaland pour invoquer un de mes serviteur arcannique et lui confier la tache d’assurer nos arrières. Mon tour agaça prodigieusement Dilath, selon lui en faisant apparaître ma créature j’avais attiré sur nous l’attention de la moitié de la foule ! Le voleur avait toujours eu une nette tendance à l’exagération, aussi ne relevais-je même pas sa remarque, cependant, je ne pu m’empêcher de jeter un regard soupçonneux aux environs. La taromancie est une magie très répandue à travers notre belle cité de Cadwallon, et, passée la surprise de l’invocation, les cadwës se soucient en général bien moins d’un serviteur arcannique que du gobelin aux allures de coupe jarret qui surveille leur bourse. Après quelques secondes, plus personne ne semblait s’intéresser à notre groupe, nous étions redevenus des rufians parmis tant d’autres. Enfin…plus personne…ou presque… Adossé au mur d’une boulangerie, un petit homme trapu, bardé d’armes, nous jetais des coups d’œil inquisiteurs par dessus l’édit, qu’il -j’en était sur- faisait semblant de lire ! Un autre, assis sur un banc, feignait de réparer un filet ; mais pas un filet de pêche, non ! Un solide filet de combat ! Comme ceux que les gladiateurs venus des plaines d’Avagdu utilisent dans l’arène ! Bientôt j’eu le sentiment que le monde entier nous observait ! Enfin… « nous », non ! Mais un bon paquet d’homme trop armés pour être honnêtes lorgnaient sur notre borgne ! A mes côtés, Vonros ne semblait pas se défier de quoi que se soit et manifestait un plaisir certain à arpenter impunément les rues de la Cité Franche. En revanche, mes compagnons étaient tout aussi tendus que moi. Ne tenant plus, je finit par rompre ce silence oppressant, leur parlant des 2 hommes que j’avait repéré. Aucun d’entre eux n’en parut le moins du monde surprit ! -« Oui je les avais vu, il y en a aussi 3 de ce côté ! » renchérit Ombre Longue. -« Et au moins 4 de plus entre nous et les portes ! » ajouta froidement Dilath « Ce filet…des chasseurs de primes sans aucun doute… L’équipage de La Vertu a du parler de vous à la faune locale Sieur Vonros ! » -«Mort et flammes ! 9 chasseurs ?! » M’entends dis-je pester étonné… « Cela fait beaucoup pour de simples dettes de jeux Monseigneur ! » -« En réalité il y en a aussi un derrière nous, ce qui porte votre total à 10 mon ami.» me répondit notre employeur, d’un ton incroyablement calme et posé pour un homme prit en chasse par tout ce que la cité semblait compter de chasseurs de primes ! « Il va vous falloir me prêter une arme, car nous n’atteindrons jamais la ville haute sans nous battre. » Je m’exécutais aussitôt, lui tendant ma rapière, une arme magnifique achetée deux semaines plus tôt chez Nigaïl, un compatriote et ami armurier. Le borgne s’en saisit, la soupesa d’une main experte puis vérifia son point d’équilibre en parfait épéiste avant de me remercier d’un sourire… un sourire quelque part effrayant !
Encore une fois j’eu l’impression que comparé à lui, nous n’étions que des agneaux, des agneaux chargés de protéger un loup ! Lorsque les chasseurs de primes nous encerclèrent, une vingtaines de pas en avant du barrage de la milice, je me surprit à les prendre en pitié, Vonros n’était pas disposé à se laisser capturer ! | |
| | | July
Nombre de messages : 23 Age : 35 Localisation : Conflans ste honorine Date d'inscription : 03/06/2007
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mer 6 Juin - 19:08 | |
| trop classe Vonros ^^ j'attend la suite pour connaitre l'issu du combat^^ | |
| | | Guillaume
Nombre de messages : 14 Age : 37 Localisation : Cergy Date d'inscription : 03/06/2007
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Mer 6 Juin - 20:04 | |
| pfffz... XD ba il ferra pas longs feu sans moi ^^ vivement la prison XD | |
| | | Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Jeu 7 Juin - 0:28 | |
| Episode 4
Ma compassion céda rapidement place à la stupéfaction. Et je me reprenais très vite devant ces malandrins menaçants, sur les lames desquels les derniers rayons du Soleil couchant venaient se refléter avant de mourir.
Puis, à la stupéfaction succéda la colère. J’étais outré! A deux pas d’un barrage des représentants de l’ordre, nous étions la cible d’une troupe armée, la foule fuyant en masse, le vide se faisait rapidement autour de nous, et pourtant… les miliciens malgrès les cris et toute cette agitation feignaient de ne pas nous voir ! Ah elle est belle la milice ! Aujourd’hui comme autrefois, toujours aussi corruptible ! Toujours aussi corrompue ! Pourrie jusqu’à la moelle ! Un ducat par ci, une bourse par là et vous voilà plus influent que le Duc en personne ! Et des ducats les gardes de la porte Nord avait du en toucher un bon paquet pour nous laisser étriper sous leurs yeux ! Enfin « étriper »… ça c’était sans compter sur Vonros car apparemment, ses créanciers tenaient à ce qu’il soit capturé et ramené en bonne santé.
Décidément, tout le monde semblait beaucoup s’inquiéter de la santé de notre borgne… Le chef des chasseurs de primes par exemple, un orque assez âgé, qui semblait relativement futé pour l’un des siens, nous proposa dans un premier temps de lui livrer notre employeur, puis, n’obtenant en réponse que le tintement résolu de nos armes quittant leurs fourreaux, et comprenant qu’il n’arriverait à rien sans nous avoir fait passer de vie à trépas, il rappela d’un hurlement à ses hommes –un ramassis hétéroclite de têtes de pioches de la pire espèce- qu’en aucun cas il ne devait être fait de mal a leur cible ! Ce à quoi « la cible » répondit de façon fort explicite en tirant d’un repli de sa cape une splendide paire de pistolets ouvragés, et en les déchargeant simultanément sur le meneur qui s’effondra sans un cri, les deux balles l’ayant atteint au cœur !
La mort de l’orque ne sembla en rien faire réfléchir ses hommes qui n’eurent pas un instant d’hésitation avant de nous charger ; décidément, soit ils étaient tous très stupides, soit la mise à prix sur la tête de Vonros était vraiment des plus alléchante, même une fois partagée en 10 !
Des neuf qui nous chargeaient, Ombre Longue et moi même réduisirent encore leurs effectifs de deux gobelins et d’un nain avant qu’ils n’arrivent au corps à corps ; les peaux vertes moururent carbonisées d’une boule de feu bien ajustée par notre mage de combat, quand au nain, un de mes tirs l’atteignit en pleine tête, et si je doute que l’on puisse au sens figuré « mettre du plomb dans la cervelle » d’un nain, au moins je démontrais par là qu’au sens propre, la performance était tout à fait réalisable !!
Six contre quatre… sans être du tout cuit, cela semblait inverser la vapeur, ou tout au moins, augmentait considérablement l’espérance de vie des membres du Carré d’As, car si dès le combat engagé, les spadassins –obéissants à la volonté de leur défunt chef- se montrèrent très peu farouches à l’égard de Sieur Vonros, ils se révélèrent bien plus coriaces et implacables pour nous autres franc-ligueurs ! Personnellement, privé de ma rapière, j’étais trop occupé à esquiver de mon mieux les coups de hache de mon assaillant pour lancer le moindre sort ou avoir recours à mon familier arcannique ! Sans mes ordres, ce dernier se contentait d’observer, se refusant à se jeter dans la mêlée… Mais je ne pouvais me laisser distraire de mon combat le temps ne serais-ce que de lui envoyer un violent message télépathique pour l’inciter à se battre… Le second nain de la bande semblait m’en vouloir d’avoir abattu son congénère, et il avait bien l’intention de m’envoyer le retrouver !
Soudain a mes côtés, Dilath hurla de douleur, débordé par ses deux adversaires, une lame venait de lui entailler cruellement l’épaule ! Blessé et armé de sa seule dague, il n’allait pas pouvoir tenir en respect bien longtemps les deux jeunes mercenaires qui le harcelait . Non pas que ceux ci m’eu parus particulièrement coriaces, mais en règle générale, le voleur ne combattait que dans le dos de l’ennemi !
Je fut rappelé à mon combat par un coup du plat de la hache de mon nain qui me brisât deux côtes dans un sinistre craquement! Apparemment mon adversaire tenait a me voir souffrir avant de m’achever. Le nabot que j’avait occis devait être, si ce n’est de sa famille, tout au moins de son clan ! Armé d’un pistolet déchargé, je ne pouvait lui offrir une grande résistance mais cela semblait lui convenir ! Redoutant que mes côtes cassées ne percent mes poumons, je tentais de réduire au maximum l’amplitude de mes mouvements d’esquive, et me retrouvais trop court pour échapper au direct furieux que mon bourreau me décochait à la mâchoire, m’envoyant rouler sur les pavés de la place des Fauves déjà rougis par le sang ; celui de nos ennemis se mêlant au notre…
Le temps de reprendre mes esprits et déjà le gros plein de bière ambulant se rapprochait dangereusement! Faisant tournoyer sa large hache au dessus de sa tête, il semblait résolu à en finir, mais transpercé par la douleur, fatigué de fuir, mon corps se refusait à bouger ! Comme un taureau lassé de la corrida, j’attendais la mise à mort…et je l’attends encore ! Heureusement pour moi, Ombre Longue, qui avait réussi à échapper à la charge, mais ne pouvait user de sa magie destructrice sans risquer de nous blesser, avait décoché un carreau salvateur à mon adversaire en usant de son arbalète de poing qu’il gardait cachée dans sa manche ! Son « dernier recours » comme il l’appelait… En tout cas il avait été le mien ! Le carreau atteignit le nain au thorax, son armure de cuir cloutée absorbant la majeure partie des dommages. L’impact seul suffit néanmoins à lui couper la respiration ; je mis cet instant de confusion à parti pour tirer mon jeu de tarot de ma botte et transformer mon familier en un trait de feu qui explosa au contact de mon agresseur… Une fois celui ci se roulant à terre pour tenter d’éteindre ses vêtement et sa barbe en flammes, j’eu tout le loisir de me lancer un sort de soin, de recharger mon pistolet, et après qu’Ombre Longue m’eu aidé à me relever, de faire subir au nain le même sort qu’à son frère !
Libéré du poids de la vengeance, la capacité régénératrice naturelle des elfes ayant eu le temps de faire son œuvre, je me précipitais au secours d’un Dilath bien mal en point, et aidé du mage nous immobilisions son dernière adversaire le temps que le voleur ne lui tranche la carotide !
Alors qu’Ombre Longue appliquait un sortilège de soins à notre compagnon, je me retournait vers Vonros. Comme je l’avais deviné, il était un adversaire redoutable, et n’éprouvait aucun mal à contenir les trois facheux! Il est vrai qu’aucun d’entre eux ne tentait d’attaques vraiment sérieuses à l’égard du borgne, mais lui en revanche se montrait sans merci ! Avant que je n’ai le temps de ramasser une arme pour lui porter secours, un cadavre de plus jonchait déjà le sol ! Apparemment lassé par le style de combat médiocre de ses adversaire, notre employeur venait de passer aux choses sérieuses et enchaînait bottes sur bottes, acculant au rempart les deux derniers chasseurs de primes, la peur décomposant un peu plus leurs visages à chaque pas de recul que le maître escrimeur les obligeais à effectuer ! Abasourdit par tant d’élégance et de technique, je ne vit pas les miliciens arriver, mais le crie d’alerte lancé par Dilath me tira de ma torpeur. Estimants que le plus gros du danger était passé, la garde se décidait à intervenir ; leurs protégés ayant mordus la poussière, s’ils voulaient toucher leur dessous de table, il fallait préserver la vie des deux opposants de Vonros… Aussi la milice cernait elle le quartier. Notre mystérieux employeur ayant achevé les deux derniers coupe-jarrets d’un seul et même mouvement de taillade, je le prévenais que nous ne pourrions pas passer le barrage ce soir, et prenant la fuite avec mes compagnons, lui conseillais d’utiliser sa cape, de se faire le plus discret possible, et de nous retrouver là où il nous avait contacté.
Vonros sourit, approuva de la tête, se saisit d’un pan de sa cape et tourna les talons, disparaissant dans les ombres. Il avait comprit le message…chacun pour sois jusqu’au prochain rendez vous !
J’avais déjà gagné une ruelle attenante à la place quand j’entendit un milicien s’écrier : « Lâchez les chiens !! Ne laissez pas l’homme à la cape s’échapper ! Je le reconnais !!! C’est Arakan le duelliste ! Sa tête est mise à prix ! Il y a plus de 10 000 Ducats à la clef les gars !! »
J’étais consterné, mais il était trop tard pour faire machine arrière, dans quelques instants tout le quartier serait bouclé ! S’il était véritablement Arakan, le Duelliste de légende, alors il s’en sortirait… et nous retrouverait ! | |
| | | Guillaume
Nombre de messages : 14 Age : 37 Localisation : Cergy Date d'inscription : 03/06/2007
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Jeu 7 Juin - 12:11 | |
| ralalala comment je suis trop fort XD toi aussi pyerrow ^^ 10 000 Ducas... la classe ^^
Bref, heureusement que dans la prochaine mission ca continue pas comme ca pour moi, sinon je vais finir par ma croire indispensable au groupe XD ^^
la suite la suite la suite!!!! | |
| | | Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Jeu 7 Juin - 16:46 | |
| Episode 5
Arakan… Le duelliste, le justicier… Une véritable légende urbaine en notre belle cité! Je connaissais son histoire ! Comment diantre avais-je bien pu ne pas faire le rapprochement plus tôt ?! Il y avait tant de points obscurs que je n’avais pas voulu analyser, tant de signes que je m’étais refusé à interpréter…
On raconte qu’autrefois, la loyauté brisât la vie d’Arakan… Il avait tout pour réussir: beau et intelligent, bras droit et ami personnel du Duc, il était un personnage riche et influent, promis à l’une des plus belles femmes de Cadwallon… fiancé qu’il était à Naneï… Naneï Krez ! Oh il nous avait mentit sur toute la ligne… Ce n’était pas sa sœur qu’il était revenu voir, mais son amante d’antan ! Et les retrouvailles allaient être difficiles… étant donné que le Duelliste avait assassiné le père de sa dulcinée !
Naneï était l’unique héritière des Krezs, l’une des familles marchandes les plus puissantes de la cité des voleurs ; son père, dont le nom m’échappe aujourd’hui, était un notable influent, trop influent en réalité aux yeux du Duc Den Azhir, et c’est ce qui causa sa perte !
Le Duc est un homme intelligent, bon, presque affable pour son peuple, il sait cependant se montrer froid et calculateur envers ceux qu’il estime sacrifiables : ses ennemis… comme ses amis !
Un beau jour, Den Azhir, jugeant que Mr Krez-Père était devenu un risque pour sa carrière politique, décida de régler le problème une bonne fois pour toute…en le faisant assassiner ! Oh cela n’avait rien d’extraordinaire en sois, à Cadwallon les assassinats ordonnés par les autorités sont monnaie courante ; ce qui l’est moins, c’est la personne à qui le Duc confia l’exécution de cette lourde tache : son « ami » Arakan ! Le jeune homme commença évidemment par refuser, mais son employeur lui rappela alors le serment qu’il lui avait été fait : jusqu’à sa mort, le duelliste lui avait promit une loyauté sans faille ! Et Arakan, pauvre de lui, était un homme d’honneur !
Ce qui devait arriver arriva donc : masqué, il défia le père de sa fiancée en duel, et le tua ! Hélas, Naneï avait assisté à la scène, et en larmes, ramassant le pistolet de son défunt père, elle ouvrit le feu sur celui qui le lui avait arraché ! L’homme qu’elle aimait, redoutant de la perdre, lui avait enseigné le rudiment des armes à feu, il lui avait apprit à se défendre. Jamais je ne pense Arakan n’aurait pu imaginer que c’est justement cela qui causerait la perte de celle qu’il aimait plus que tout! Le destin a le sens de l’humour, celui de l’ironie aussi…
Nul doute que le Vonros, tel que je l’ai connu par la suite, aurait amplement eu le temps de descendre une femme éplorée avant qu’elle ne lui tire dessus, mais comment aurait il pu se résoudre à tuer la seule qu’il eu jamais aimé ?!
La balle lui ravit son œil gauche, le faisant borgne, mais c’est son cœur que la douleur transperça quand son masque craquelé vola en éclats ! Son identité révélée aux yeux de tous… mais seuls ceux de sa fiancée avaient une quelconque importance pour lui !
Celle ci le fixa sans réagir, et Arakan prit la fuite! Plus jamais il n’oserait affronter le regard haineux de son amour! Le Duc lui avait prit ce à quoi il tenait le plus au monde, il allait en faire de même ! Le soir venu, il s’introduisait dans les appartements privés de Den Azhir, subtilisait la cape de dissimulation, un artefact unique, et fuyait la cité franche pour s’engager dans l’armée d’Alahan ! Il y devint un héros et ses exploits animent toujours les feux de camps des soldats du Lion !
A Cadwallon en revanche, le Duc en fit un parjure, plaçant sur sa tête une prime colossale : 10 000 Ducats à celui qui capturerait le Duelliste et le livrerait aux autorités… vivant ! Apparemment, Den Azhir tenait à avoir une petite discussion avec son ami d’autrefois car si Arakan venait à être tué, sa prime serait déplacée sur la tête de son assassin !
Pensants nos blessures, nous l’avons attendu un jour et une nuit entière à l’auberge du Chat Noir… il n’y ai jamais revenu !
La suite de mon histoire?! je ne suis pas sur de pouvoir vous la raconter… Trop de gens importants y sont mêlés !
Une autre fois peut être ! Sur ce… bien le bonsoir ! | |
| | | July
Nombre de messages : 23 Age : 35 Localisation : Conflans ste honorine Date d'inscription : 03/06/2007
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Jeu 7 Juin - 22:25 | |
| Vonros trop classe!! enfin l'histoire est triste jveux connaitre la suite^^! c'est quoi cette histoire de prison? ^^ | |
| | | Guillaume
Nombre de messages : 14 Age : 37 Localisation : Cergy Date d'inscription : 03/06/2007
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Jeu 7 Juin - 22:39 | |
| héhé c'est la suite de la mission ^^ pyerrow va bientot la raconter normalement XD meme si le passage n'a pas grd interet pour notre mission... perso tant que j'ai quelques chose a detruire je suis content XD ^^ | |
| | | Antoine Flooder Professionel
Nombre de messages : 116 Localisation : Conflans Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Ven 8 Juin - 2:05 | |
| Génial tout ca! Pyerow t'es trop fort!!! La suite!!! | |
| | | Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Sam 9 Juin - 15:41 | |
| Merkiiiii ^^ Lol la suite demain normalement! ^^ | |
| | | July
Nombre de messages : 23 Age : 35 Localisation : Conflans ste honorine Date d'inscription : 03/06/2007
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Lun 11 Juin - 10:36 | |
| | |
| | | Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Lun 11 Juin - 10:41 | |
| On s'en est rendu compte! Lol la suite je la rédigerais aujourd'hui promis! ^^ ( Je promet toujours trop vite...lol) | |
| | | Pierre Traitre
Nombre de messages : 126 Age : 37 Localisation : Perdu dans la fôret de DIISHA! Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Le Carré d'As (1): L'EPREUVE DE LOYAUTE Lun 11 Juin - 13:18 | |
| Episode 6
« Cesse de me suivre jeune escogriffe! Mais tu n'étais pas déjà dans la taverne tout à l'heure? Que me veux tu ?! Et puis d’abord qui es tu ?! Et lâche ça tu vas te blesser !
Romis ? Non je vois pas… Ah moins que… Oui c’est ça ! Le rejeton du Commandant Romis ! Je me disais bien que cette vilaine bouille me rappelait quelque chose ! Oh donc tu es là parceque tu veux connaître la suite hein ?!
Ma femme me le répète souvent: "Sirius c’est bien beau d’honorer leurs mémoires en faisant le tour des tavernes tous les 15ème Octôse mais tu es trop bavard !" Enfin, après tout c’était il y a si longtemps… Et puis tu es en droit de connaître la vérité… Range ce poignard petit je vais tout te dire !
Bon je m’en suis arrêté où tout à l’heure ?! Ah ça y est je me souviens !
Ainsi donc, après avoir attendu en vain le retour de Vonros -ou plutôt devrais-je maintenant dire « Arakan »- dans cette auberge miteuse, nous avons regagné notre repaire, exténués, la queue entre les pattes…
Là bas une surprise de taille nous attendait ! La porte de notre quartier général avait été fracturée, et dans notre salon, nous trouvâmes deux femmes superbes confortablement installées ! Je cru rêver… Mara de Sourac était l’une d’entre elle ! Après nous avoir salués chacun d’un hochement de tête –et m’avoir adressé un sourire qui me fit monter le rouge aux joues - elle nous présenta celle qui l’accompagnait : Naneï Krez !
Mara était en réalité attachée à l’ambassade Alahan de Cadwallon, elle avait servit d’intermédiaire entre nous et celle, qui je le compris immédiatement en remarquant l’anneau resplendissant à sa main gauche, était malgrès la mort de son père, toujours amoureuse d’Arakan ! Naneï Krez était le véritable cerveau de notre petite opération sur les quais de l’Ondine, et elle avait une nouvelle mission à nous confier !
Comme nous le redoutions, le Duelliste avait été fait prisonnier : les chiens de la milice l’avait retrouvé caché sous sa cape magique et il avait été conduit sans ménagement à la prison des Dix Milles Pas. » « Oui je sais… c’est là que ton père travaillait ! »
« Quoiqu’il en soit, les moyens importaient peu à Naneï Krez, mais nous devions libérer Arakan, notre prix serait le sien ! Par ailleurs, l’ambassade d’Alahan nous offrait 10000 Ducats pour la libération d’un des plus fins stratèges que son armée ai jamais compté!
As-tu déjà eu l’occasion de te rendre dans les geôles de la plus grande des prisons de Cadwallon petit ?
Les Dix Milles Pas… là bas la vie est rythmée par les rondes des gardes et les soupirs des prisonniers. A l’ombre de ses murs se croisent tous les criminels de la cité : assassins, voleurs, receleurs, empoisonneurs… Du Wolfen psychopathe au Gobelin violeur, tout ce que la fange compte de vermines se retrouve enfermée en ses murs! Des murs qui ne laissent passer nuls rayons de Soleil ! Des murs épais sur lesquels raisonnent les hurlements des prisonniers que l’on interroge ! Des murs suintants d’une humidité malsaine qui étouffent à jamais les râles de ceux que l’on a du torturer pour obtenir « aveux » et « confessions » ! Dans cet enfer il meurt autant d’innocents que de véritables criminels ! Il faut faire preuve de vigilance ! De vigilance tu m’entends ! Pour ne pas se perdre dans ces dédales de couloirs éclairés par de trop rares torches !
Ah les Dix Milles Pas… j’y ai fait quelques séjours… et je peux t’assurer que j’aurais volé a la rescousse d’Arakan sans même qu’on eu besoin de me proposer salaire ! Or là, en plus des Ducats à la clef, j’avais une nouvelle chance de me distinguer devant Mara ! Sans doute ma dernière… je ne pouvais pas passer à côté !
Nous n’avions pas l’ombre d’un plan d’action, mais nous avions finit par nous attacher à Vonros, et nous avons tous rempilé pour tenter de le libérer !
Attends je ne peux pas te parler de ce genre de chose au milieu de la place du marché ! Gagnons plutôt la taverne là bas, le patron est un vieil ami ! »
Dernière édition par le Lun 11 Juin - 17:29, édité 1 fois | |
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